La Cour de justice a clairement jugé que la libre circulation des citoyens européens ne devait pas être confondue avec le "tourisme social" (arrêt Dano, C-333/13).
Dans des motifs explicites, la Cour estime que "Admettre que des personnes qui ne bénéficient pas d’un droit de séjour en vertu de la directive 2004/38 puissent réclamer un droit à des prestations sociales dans les mêmes conditions que celles qui sont applicables pour les ressortissants nationaux irait à l’encontre d’un objectif de ladite directive, [à savoir] éviter que les citoyens de l’Union ressortissants d’autres États membres deviennent une charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale de l’État membre d’accueil. [...] Dès lors, il convient de constater que [...] la directive 2004/38 cherche à empêcher que les citoyens de l’Union économiquement inactifs utilisent le système de protection sociale de l’État membre d’accueil pour financer leurs moyens d’existence".